EMDR

« Si un événement douloureux a été mal “digéré” parce que trop violent,les images, les sons et les sensations liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme. Le mouvement oculaire débloque l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète le travail. »
David Servan-Schreiber
Au début des années 90, la psychologue californienne Francine Shapiro découvrait par hasard qu’un mouvement des yeux de gauche à droite pouvait lui apporter un état de mieux-être : elle venait de découvrir le principe de l’EMDR.
Depuis, cette technique, souvent offerte en complément d’une thérapie classique, s’impose comme une méthode efficace qui, même en cas de symptômes post-traumatiques majeurs, permet d’accélérer le processus de guérison.
Comment ça marche ?
Une expérience traumatique grave provoque l´interruption du fonctionnement normal du système neurologique et psychologique de traitement de l´information. Celui-ci est nécessaire à la résolution et à l´assimilation de l´événement traumatique. Normalement, lorsque la pensée réagit à un choc, une partie du cerveau est activée pour aider le traumatisé, mais après un choc très grave, cette fonction naturelle du cerveau est suspendue, empêchant le trauma d´être assimilé comme n´importe quel autre évènement de notre passé. La thérapie EMDR stimule les mécanismes neurologiques accélérant le « re-traitement » de l´évènement traumatique. En stimulant à nouveau cette fonction du cerveau elle permet l´assimilation de l´événement à l´origine du choc. Un individu sévèrement agressé pourra se souvenir de cet évènement passé sans ressentir tout le poids des émotions négatives.
La thérapie EMDR s´intègre dans un plan thérapeutique, dont elle augmente l´efficacité, et ce d´autant plus qu´elle est pratiquée par un thérapeute, clinicien expérimenté. Elle permet de :
- désensibiliser les souvenirs traumatiques, les anxiétés actuelles ou les phobies,
- traiter les désordres du stress post traumatiques : accident grave, deuil, etc…,
- installer des cognitions positives plus adaptées à la situation présente.
Plus d’information sur le site www.ifemdr.fr